« C’est le seul hôpital lyonnais qui n’a pas encore fait l’objet d’un plan de réhabilitation », a noté Gérard Collomb lors de la présentation de la maquette du projet. Vétuste, l’établissement en a pourtant bien besoin. « La dispersion des salles d’opération (réparties actuellement sur plusieurs bâtiments, ndlr) entraine des coûts extrêmement importants », a ajouté le maire.
A horizon 2017, un nouveau pavillon H de 4 étages accueillera 20 blocs opératoires, dont 8 qui fonctionneront jour et nuit. Ils remplaceront les 34 salles actuelles, réparties sur pas moins de 10 bâtiments différents. Mais également 60 lits dans le service des soins critiques, un service de chirurgie ambulatoire (48 à 58 places), une imagerie d’urgence et un héliport sur le toit.
Afin de permettre la démolition du bâtiment actuel, les services d’hépato-gastro-entérologie devront avoir quitté les lieux avant fin 2014. Ils seront relogés dans l’ancien pavillon de gynécologie. En parallèle, les services d’urgence seront également réunis dans un seul bâtiment, au pavillon N en face du nouveau pavillon H.
Le coût du projet est évalué à 120 millions d’euros. Les Hospices civils de Lyon (HCL) financeront 60 millions, tandis que Ville et Grand Lyon apporteront chacun 20 millions. Reste la participation de l’Etat (20 millions) qui n’a toujours pas été officialisée. Gérard Collomb attend le feu vert du gouvernement « dans les prochaines semaines ».
Édouard Herriot en chiffres :
– Mis en service en 1933
– Superficie du site : 16 hectares
– 32 pavillons
– 2,3 km de galeries souterraines
– Plus de 100 000 passages aux urgences par an
– 698 lits d’hospitalisation (plus 78 lits d’hôpital de jour, 80 lits d’hôpital de semaine)