« Je m’oppose à ce projet au coût exorbitant : 800 000 euros, à la taille démesurée, à la forme inesthétique, ainsi qu’au manque d’intérêt du Maire de Lyon face aux attentes légitimes des habitants », s’insurge Emmanuel Hamelin dans un communiqué. Le candidat UMP aux législatives dénonce « un dossier mené sans réelle concertation avec les habitants, alors qu’un projet de péniche avait été envisagé » et déplore la suppression « de nombreuses places de stationnement, au détriment des Lyonnais qui habitent dans ce quartier ou qui font leurs courses ».
Son concurrent à droite Denis Broliquier fustige, lui, « la récupération politique faite de cet évènement à la veille des élections législatives. Comme par hasard, beaucoup d’inaugurations et de premières pierres ont été posées ces derniers jours sur notre secteur (Ludopole, MJC, chantiers de la Confluence, groupe scolaire Casimir Périer, Rives de Saône...) alors qu’aucun calendrier ne l’imposait, si ce n’est le calendrier politique... »
Et le maire du 2ème arrondissement de rappeler son désaccord avec Gérard Collomb sur le futur parking et notamment sa sortie, prévue sur la place d’Albon. « Une hérésie », s’écrie le patron de Lyon divers droite, qui trouve cette solution « plus compliquée techniquement donc plus chère, illogique au regard des circulations sur le quai St Antoine, défigurant pour la place d’Albon ». Denis Broliquier affirme avoir demandé un rendez-vous au président du Grand Lyon « il y a des semaines, sans réponse à ce jour ».