Le versement transport, une taxe acquittée par les entreprises et calculée en fonction de leur masse salariale, profite pour l’instant au seul transport urbain. En 2012, le Sytral reçoit ainsi 263,2 millions d’euros pour faire fonctionner les métros et bus du Grand Lyon.
« Les TER sont également utilisés par les salariés », s’écrie Elisa Martin, co-présidente du groupe. A son initiative, le Conseil régional avait voté en décembre dernier un vœu, demandant au gouvernement de l’époque « la mise en place d’un versement transport généralisé à l’ensemble des régions dès 2012. »
« Des résolutions similaires ont été votées dans la plupart des autres régions », assure Gilles Ravache, l’autre co-président. Maintenant que l’Assemblée nationale et 21 des 22 régions métropolitaines sont à gauche, les élus s’impatientent. « Ce qu’il est possible de faire, il faut le faire », réclament-ils.
Avec un taux entre 0,2 et 0,3%, cette taxe rapporterait 80 millions d’euros à la Région Rhône-Alpes, selon les calculs du Front de gauche. De l’argent qui pourrait permettre de rénover certaines lignes. « On a un vrai problème d’infrastructure », pointe Gilles Ravache, qui cite notamment la ligne Lyon-Trevoux, dont la réouverture a été maintes fois annoncée, puis reportée.