Avec les créateurs de Dreamworks l’avantage c’est que les adultes se plaisent à aller regarder des dessins animés, avec ou sans enfants. L’extra-terrestre bleu est bien parti pour atteindre la célébrité de Shrek. Il sera difficile en tout cas d’aimer l’un et pas l’autre.
Dans Mégamind, chaque personnage est attachant. Franck Dubosc imprègne parfaitement le personnage de Metro Man, séducteur irrésistible. Le héros, doublé par Kad Merad, et sa nounou en bocal forment un duo complice, drôle et émouvant. Hal, le caméraman qui accompagne la journaliste, Roxanne Ritchi, possède une belle panoplie d’arguments qui ne font pas de lui l’amant idéal.
Comme à leur habitude, les créateurs multiplient les clins d’œil à notre patrimoine culturel et surtout cinématographique. Certaines scènes ne manqueront pas de rappeler les films Matrix, Le Parrain, King-Kong,(...), sans parler de la ressemblance avec Superman.
Le déroulement du scénario est certes un peu long et lent, mais il y a toujours une réplique ou un gag pour faire passer les temps morts. Et la fin, pleine de rebondissements, ne manque pas de surprises dans ce film à la fois drôle, intelligent, charmant et touchant. C’est ce qui fait la différence avec une simple parodie d’aventure de super héros.
Long-métrage américain
Réalisé par Tom McGrath
Avec Kad Merad, Franck Dubosc,...
Durée : 1h35min
Sortie : 15 décembre