Selon une liste dressée par le Pentagone en août 2004 et révélée par la dernière livraison de Wikileaks, une dizaine de mosquées et centres islamiques ont été utilisés par Al-Qaïda pour recruter, aider et entraîner ses militants. Parmi ces établissements, cinq se trouvent dans des pays occidentaux, à Montréal, Milan, Londres et donc Lyon. Une allégation qui a fait bondir Kamel Kabtane : « en 17 ans d’existence la mosquée n’a jamais fait l’objet d’une surveillance particulière et personne n’a été arrêté », s’est-il indigné.
Dans un communiqué, Jean-François Carenco a abondé dans ce sens : « Les rumeurs dont fait état cet article ne sont absolument pas confirmées par les services en charge des questions de terrorisme », a écrit le préfet. « La Grande Mosquée de Lyon ne saurait être considérée comme liée à une entreprise terroriste », a-t-il insisté.