Elle se retrouve néanmoins en sérieuse concurrence. Voici les autres nominés :
Christine Albanel : « Mes cheveux raccourcissent au fur et à mesure que mon expérience croît ».
Roselyne Bachelot, après la victoire des handballeurs Français aux Championnats du Monde : « Dans les vestiaires, nous n’avions qu’un mot : énorme ! ».
Luc Chatel : « Le Chef de l’Etat appelle parfois Brice Hortefeux pour ne rien lui dire. C’est la preuve de la qualité de leurs relations ».
Jean-François Copé, s’adressant au Président Nicolas Sarkozy : « Tu as prévu de filer les clés de l’UMP à Xavier Bertrand ; tu devrais en garder un double ».
Et pour : « Moi vivant, il n’y aura pas d’augmentation de la redevance ».
Bertrand Delanoë : « Le vrai changement au PS, ce serait de gagner ».
Nadine Morano : « Je suis Sarkoziste jusqu’au bout des globules ».
Jean-Pierre Raffarin : « Le tour de taille n’est pas un handicap au Sénat ».
Michel Rocard : « Le PS est mal portant ; et comme je respecte les hôpitaux, je baisse la voix comme on doit le faire quand il y a un malade dans la place ».
Ségolène Royal, de retour des Etats-Unis : « J’ai inspiré Obama et ses équipes m’ont copiée ».
Jean-Christophe Cambadélis : « Si Ségolène Royal s’excuse chaque fois que Sarkozy fait une boulette, elle va passer sa vie à genoux ».
Martine Aubry : « Ségolène Royal aura la place qu’elle souhaite dans le PS, même si la plupart sont déjà occupées ».
Valéry Giscard d’Estaing, à propos d’un éventuel rattachement de sa région Auvergne : « Je doute que le comité Balladur réussisse là où Jules César a échoué ».
Christine Lagarde, à qui l’on suggère de devenir commissaire européen : « pourquoi pas entraîneur du PSG ? »
Des mentions spéciales ont été attribuées à Guillaume Bachelet (PS) pour sa phrase : « la présidentielle, Hollande y pense en nous rasant ».
Et au Sénateur sortant François Gerbault : « Le système des quotas a été inventé par un Sénateur romain : Numerus Clausus ».
Le lauréat 2008 avait été Jean-Louis Borloo pour « Sarkozy, c’est le seul qui a été obligé de passer par l’Elysée pour devenir Premier ministre », avec un prix spécial du jury à Xavier Bertrand (UMP) pour : « Le parti socialiste est un parti sans leader, François Bayrou est un leader sans parti ; ils sont faits pour fusionner ».