Pas de champagne, mais du Beaujolais en carton et du jus de fruit pour accompagner pâté, saucisson et pizza. A l’heure ou 69% des Français jugent mauvais le bilan de Nicolas Sarkozy, l’heure est à l’exercice de style plutôt qu’à la fête. « Tout ne va pas bien », reconnaît Michel Forissier, secrétaire départemental du parti. Qui n’hésite pas à comparer son champion à Barak Obama, deux hommes, selon lui, dont les élections ont suscité beaucoup d’espoir. Or, dans un contexte de crise, difficile d’y répondre.
Une heure plus tard, Philippe Cochet, le président départemental arrive. Ils sont alors une trentaine à écouter sa brève allocution qui se veut mobilisateur. « Si les reformes n’avaient pas été menées, la France serait aujourd’hui dans une crise grave », affirme le maire de Caluire, qui se dit « très optimiste pour 2012 ». Selon lui, le candidat UMP s’appellera toujours Nicolas Sarkozy, « quelqu’un d’exceptionnel », qui « a une maîtrise des dossiers ». Il appelle alors ses adhérents à garder « le cap derrière le président de la République. » Après ses quelques mots, poliment applaudis, Philippe Cochet s’éclipse. « Pour les préparatifs du 8 mai », explique Michel Forissier.