Elle n’a même pas duré un mois. 28 jours très exactement ont séparé l’immolation du jeune vendeur ambulant Mohamed Bouazizi, le 17 décembre 2010 de la fuite du dictateur Ben Ali, le 14 janvier 2011. 62 clichés exposées dans l’atrium de l’Hôtel de région retracent cette révolution éclair qui a bouleversé le monde arabe.
Six photographes, Franco-tunisiens pour la plupart, ont sillonné le pays à la recherche d’images différentes de celles publiées par la presse ou véhiculées par les réseaux sociaux. On y voit des femmes brandir fièrement leurs index maculés d’encre indélébile, après avoir voté. Mais aussi des manifestants, des chars, des vitrines brisées.
Info : « Tunisie belle et rebelle », Hôtel de région, 1 esplanade François Mitterand, Lyon 2ème (Confluence). Jusqu’au 29 juin