Atoubus

Le grand bouleversement du réseau TCL

Le réseau de bus des TCL va être totalement réorganisé à partir du 29 août prochain. L’objectif du Sytral est de le rendre plus lisible et de l’adapter aux évolutions démographiques. « Beaucoup de lignes n’ont pas évolué depuis longtemps, et ne sont plus en lien avec la ville et le mode de vie », explique Bernard Rivalta, directeur du Sytral. « Pour les faire évoluer, il faut un changement global du réseau. »

« C’est donc une évolution majeure dans la forme comme dans le fond », se félicité Bernard Rivalta. De nouvelles lignes transverses, des itinéraires simplifiés avec des liaisons directes et des terminus permanents, ainsi que des horaires réguliers sont les piliers du projet Atoubus.

26 lignes majeures seront créées. Elles commenceront toutes par la lettre C. « C comme costaud » s’amuse Bernard Rivalta. Ou comme Cristalis. « Elles vont avoir une fréquence très forte - toutes les 10 minutes - et une amplitude horaire constante », explique Michèle Vullien, vice- résidente en charge des transports collectifs au Grand Lyon. 17 de ces lignes fortes serviront à relier les villes périphériques entre elles.

Les lignes majeures seront épaulées par 71 lignes complémentaires, destinées soit à interconnecter les communes, quartiers et zones industrielles entre eux, soit à les relier au centre de l’agglomération. De plus, 35 lignes spécifiques vont être créées en rabattement vers les différents moyens de transports lourds : train, tramway ou métro.

Toutes les lignes auront désormais la même cadence de septembre à juin. Exit donc les horaires spécifiques pendant les petites vacances. Elles devront être renforcées en soirée, l’après-midi et durant l’été. Pour cela, le Sytral a acheté 95 nouveaux véhicules articulés qui seront mis en service le 29 août prochain.

De nombreux changements donc, comprenant également le déplacement de certains arrêts. Pour préparer les usagers aux changements, une campagne de communication sera lancée le 8 juin.

Info : www.atoubus.tcl.fr

Publié le : dimanche 29 mai 2011, par Nora Bariguian