Après le retrait de l’ancien ministre

Dominique Perben plus poussé que parti de lui-même

L’annonce du retrait de la vie politique, adressée lundi matin aux rédactions par le député sortant et ancien ministre Dominique Perben n’est qu’une demie surprise.

« Le national avait peur que la circonscription bascule à gauche », commente une source interne de l’UMP lyonnaise. Depuis son parachutage à Lyon, l’ancien garde des sceaux avait en effet accumulé les tuiles.

Certes, confortablement élu en 2007 dans une circonscription réputée imperdable avec 56,57% des voix, il avait tout de obtenu 8 points de moins que Christian Philip en 2002 (64,49%). Ce même Christian Philip qu’il avait débarqué pour l’occasion.

S’ensuivait le résultat calamiteux des municipales, perdues pour la première fois dès le premier tour. Cerise sur le gâteau, Dominique Perben est lui-même battu au premier round, dans le 3ème arrondissement où il se présentait, par Thierry Philip, venu venger son frère.

Dernier épisode d’un parachutage raté dans les grandes largeurs, les élections cantonales de 2011, où l’ancien 1er vice-président s’est fait souffler son fauteuil de conseiller général par le maire divers-droite du 6ème Jean-Jacques David.

Suffisamment de raisons pour que quelques voyants rouges s’allument à la direction nationale de l’UMP, qui pria donc son député sortant de passer à autre chose. En l’occurrence à une carrière d’avocat au barreau de Paris.

Publié le : lundi 9 janvier 2012, par Michael Augustin