Changement au centre commercial

Un nouveau directeur pour la Confluence

Moins d’un an après son ouverture en avril dernier, le centre commercial de la Confluence change déjà de directeur. Le nouveau maitre des lieux s’appelle Jérémy Desprets. A 32 ans, il remplace Stephane Psomiadis, parti pour des raisons personnelles.

Diplômé de l’ESC Lille, Jérémy Desprets arrive de Calais, où il a dirigé deux centres commerciaux : Cité Europe (130 magasins) et l’Usine channel outlet store (80 marques).

Lyon ne lui est pas inconnue non plus pour avoir étudié le commerce international et développement à l’école 3A (Lyon 9ème). « J’ai également de la famille ici », précise le jeune directeur qui dit apprécier à Lyon « la qualité de vie ».

Franco-viétnamien, Jérémy Desprets a débuté sa carrière en Asie et notamment à Bangkok où il a été responsable d’Euro Sweet, une société de production de glaces italiennes et de jus de fruit, ainsi que d’un restaurant français. Une expérience de commerçant apprécié à Calais et qu’il entend mettre à profit dans sa nouvelle fonction à la Confluence.

Car le pôle de loisirs et de commerce et ses 106 boutiques manquent de clients, notamment en semaine. « Le samedi, nous avons une fréquentation incroyable, mais en semaine c’est plus calme qu’envisagé », note Guillaume Decitre, patron de la chaine de librairies.

Pourtant, en apparence, les chiffres sont conformes aux attentes. 6 656 899 clients ont arpenté les allées du centre commercial entre le 4 avril 2012 et le 17 février 2013. « Nous tablons sur 7,3 millions de visiteurs pour la première année », note Christophe Roszak, directeur du réseau centres commerciaux France du groupe Unibail-Rodamco. Soit une fréquentation légèrement supérieure aux 7 millions de clients attendus.

Or, ce bon résultat est en grande partie à mettre sur le compte du mois d’ouverture qui a vu défiler à lui tout seul 1 million de curieux et du mois de décembre, riche en animations (712 000 visiteurs).

Si le chiffre d’affaires des boutiques n’est pas toujours en phase avec les prévisions, il ne devrait toutefois pas y avoir de défections immédiates. « On est dans un quartier en plein mouvement, on assume », clame Philippe Florentin, copropriétaire de la brasserie Zinc Zinc, qui tourne à 120 couverts par jour pour une capacité de 200.

L’hypermarché Carrefour, dont le départ prochain avait été annoncé dans la presse locale, fait lui aussi le dos rond et se contente de quelques réaménagements. « Ils ont un emplacement en or dans un quartier d’avenir », estime Christophe Roszak, qui se dit convaincu que « le groupe Carrefour a les moyens de tenir », en attendant que le quartier se peuple un peu plus.

Publié le : dimanche 24 février 2013, par Michael Augustin