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Gérard Collomb présente son slogan de campagne

« Évidemment Lyon ». Voilà la bannière sous laquelle le maire sortant compte conquérir un troisième mandat. Une continuité de la précédente devise « Aimer Lyon », selon lui. « Depuis six ans, la ville a beaucoup changé. La déclaration d’amour est devenue une évidence », explique Gérard Collomb. C’est surtout un nouveau coup de menton en direction de Paris, où Gérard le Lyonnais n’a pas trouvé sa place ni même une oreille.

La conférence de presse commence pourtant par une déclaration d’amour à la ville qu’il dirige depuis 2001. « J’aime Lyon, j’y ai consacré ma vie. J’aime ce qu’elle fut, ce qu’elle est devenue, mais peut-être plus encore ce qu’elle deviendra. J’y connais chaque quartier, chaque rue, chaque place, parce que j’y travaille », lance-t-il devant une foultitude de journalistes.

Avant de vanter une nouvelle fois le « modèle lyonnais » dont il est si fier. « Lyon continue à créer des emplois dans une période de crise », souligne le maire sortant, qui a décidé une nouvelle fois de se passer du logo du PS sur ses affiches. Pour entrer en campagne, il compte d’abord présenter son bilan « quartier par quartier, rue par rue, place par place », estimant que la « métamorphose » que Lyon a connu ces treize dernières années est son meilleur argument.

Métamorphose qu’il compte poursuivre. « Nous sommes à la moitié du chemin », juge Gérard Collomb qui reste toutefois encore muet sur son programme. Tout juste avance-t-il quelques chantiers déjà amorcés : la requalification de la Part-Dieu, la construction de la deuxième tranche de la Confluence, la transformation du pôle d’échange de Perrache, l’aménagement des rives de Saône. « Les Lyonnais diront s’ils les veulent ou pas », lance le maire.

Puis de marteler : « être maire de Lyon ne s’improvise pas. Il faut une expérience, un sens des responsabilités, une capacité à trancher. » Histoire d’égratigner ses adversaires, à gauche comme à droite, sans jamais les nommer.

Quant à son destin national, il semble être définitivement compromis, suite à l’interdiction du cumul des mandats que le parlement s’apprête à voter. « Je me plierai à la loi », commente sobrement Gérard Collomb avant d’aller prendre la pose avec ses têtes de liste sur la terrasse du restaurant Têtetoie et sa splendide vue sur Lyon.

Les têtes de liste :

- 1er : Odile Belinga, avocate, 55 ans, ancienne présidente de la Ligue des droits de l’homme
- 2ème : Roland Bernard, hôtelier, 64 ans, vice-président du Grand Lyon
- 3ème : Thierry Philip, cancérologue, 64 ans, maire d’arrondissement
- 4ème : David Kimelfeld, chef d’entreprise, 52 ans, maire d’arrondissement et vice-président du Grand Lyon
- 5ème : Thomas Rudigoz, conseiller municipal et général, 43 ans, ancien collaborateur d’Anne-Marie Comparini
- 6ème : Elvire Servien, chirurgienne, 42 ans
- 7ème : Myriam Picot, avocate, 59 ans, ancienne bâtonnière du Barreau de Lyon
- 8ème : Christian Coulon, dessinateur industriel, 65 ans, maire d’arrondissement
- 9ème : Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, 66 ans

Site de campagne : www.gerardcollomb2014.fr

Publié le : mercredi 22 janvier 2014, par Michael Augustin