Retour à la normale dans les cantines

Restaurants scolaires : grève levée, parents amers

Le calvaire des parents touche à sa fin. La mairie a réussi à s’entendre avec les syndicats contestataires. Un protocole d’accord a été signé mardi soir. Il met un terme à un conflit qui dure depuis le 12 octobre. Un premier accord avait été signé avec la CGT à la veille des vacances de la Toussaint.

Malgré cet accord signé entre la mairie et la CGT majoritaire, prévoyant le recrutement de 80 agents, 40 personnes à temps plein, et 40 mi-temps, le conflit avait repris de plus belle à la rentrée. Il était porté par 3 syndicats minoritaires : SUD, UNSA et CFTC. Vendredi, les parents à bout de patience, avaient multiplié les pétitions. Ce même jour, la mairie avait fini par consentir d’ouvrir des salles dans les écoles en grève, permettant aux enfants de manger sur place un pique-nique apporté.

Samedi matin, une marche organisée depuis l’école Jean Racine (Lyon 6ème) jusqu’à l’hôtel de ville avait réuni une cinquantaine de personnes. Une délégation de parents d’élèves avait été reçue par Gérard Collomb. Le maire leur avait alors promis d’engager de nouvelles négociations avec les syndicats.

C’était chose faite lundi. Gérard Collomb avait personnellement reçu chacun des 3 syndicats, d’abord individuellement, puis tous ensemble. Lors de ces négociations, il a « fait de nouvelles propositions qui représentent un effort de 1,5 millions d’euros sur 3 ans », a-t-il expliqué à 20 Minutes. Des propositions qui ont visiblement fait mouche. Après un dernier round de négociations mardi matin avec le directeur général des services, les syndicats ont accepté de lever le préavis de grève.

Les parents d’élèves, qui se félicitent de ce retour à la normale, restent cependant amers « quant au temps qu’à mis le Maire de Lyon pour prendre le dossier à bras le corps et arriver à une sortie de crise plus rapide », ont-ils déclaré dans un communiqué.

Ce mardi,

- 79 cantines restaient fermées
- 3148 pique-niques ont été apportés par les élèves
- qui étaient surveillés par 182 vacataires

Publié le : mercredi 10 novembre 2010, par Michael Augustin