Les travailleurs du sexe profitent de la journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, pour faire entendre leur voix sur la répression dont ils font l’objet.
« Le travail du sexe n’est pas en soi un facteur d’exposition particulière au VIH », explique l’association Cabiria dans un communiqué. A condition que les prostituées aient le temps d’imposer le préservatif à leurs clients. Or, la succession de « mesures répressives » prises à leur encontre depuis 2002 complique la négociation.
« Arrêtés interdisant la prostitution dans certains quartiers, arrêtés interdisant le stationnement des camionnettes des travailleuses du sexe, loi pénalisant le racolage... » sont ainsi dénoncés par Cabiria.
« Criminaliser l’achat de services sexuels fera empirer la situation des personnes, affectera leur capacité à imposer le préservatif et fera ainsi le jeu du sida », redoute l’association.
Plusieurs manifestation ont lieu le 1er décembre à Lyon :
Stand de prévention et d’information (à partir de 15h30, place des Terreaux)
Marche des associations (de la place Bellecour à la place des Terreaux, départ 16h30)
Chaîne humaine de la solidarité avec les personnes touchées, suivie d’un pot de l’amitié (17h à 19h, place des Terreaux)
Spectacle de théâtre suivi d’un débat (20h à 23h, salle Victor Hugo, Lyon 6e (métro Foch).
Publié le : vendredi 30 novembre 2012 (rédigé le : 3 mai 2024).