Aujourd’hui, le vétérinaire n’est plus simplement considéré comme « le médecin des animaux et le défenseur de leur bien-être » mais aussi comme un acteur important de la santé publique. Il joue un rôle de premier plan dans la sécurité sanitaire des aliments et de la santé publique, ainsi que dans la préservation de la faune et de l’environnement.
Puis, le métier se féminise. « Il y a trente ans, il n’y avait guère plus que 5% d’étudiantes, alors qu’aujourd’hui elles sont plus de 30% » à choisir l’une des différentes voies proposées dans ce métier, explique Jean-Louis Croisa, président de l’entreprise Merial. En effet, plusieurs spécialisations s’offrent aux étudiants. Si vétérinaire praticien reste la voie la plus connue, d’autres options existent dans l’industrie pharmaceutique, alimentaire ou encore dans la recherche. La profession reste à majorité libérale, même si certains vétérinaires, comme l’inspecteur de la santé publique vétérinaire, peuvent être fonctionnaires.
Pour fêter cet anniversaire, le week-end du 13 au 15 mai, un congrès mondial est organisé à Lyon par l’institut de formation VetAgro Sup et Merial, un des leaders mondial de la santé animale. Ce deuxième congrès mondial de l’enseignement vétérinaire aura pour slogan Vétérinaire pour la santé, vétérinaire pour la nourriture, vétérinaire pour la planète. Un moyen de souligner la variété du métier et son importance dans le monde d’aujourd’hui.
