« Il est logique que la Région voie certaines de ses compétences absorbées par l’Euro-Métropole », concède le président régional, Jean-Jack Queyranne. Pour savoir lesquelles, il compte créer une commission spéciale, réunissant toutes les sensibilités politiques présentes au Conseil régional. Il pourra sans doute compter sur l’opposition, très remontée contre la « méthode Collomb », pour défendre le bout de gras régional.
« Nous investissons trois fois plus dans l’économie et l’enseignement supérieur que le Grand Lyon », rappelle Jean-Jack Queyranne, pour qui « la Région est la garante de la cohérence territoriale ». « Si c’est le désert autour du Grand Lyon, Lyon ne sera pas aussi fort », embraie son vice-président, mettant en garde contre une « politique en peau de léopard ».