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Accueil > Culture > Fête des lumières 2011 : « continuer à émerveiller »
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La 13ème édition se prépare

Fête des lumières 2011 : « continuer à émerveiller »

« Continuer à innover et surprendre pour toujours émerveiller », c’est ainsi que Najat Belkacem, l’adjointe aux grands évènements, définit l’esprit de cette 13ème édition de la Fête des lumières. 3 millions de visiteurs sont attendus entre le 8 et 11 décembre pour admirer les 75 installations lumineuses.

« Il faut que ce soit beau et joyeux. Il faut que ça claque », résume Gérard Collomb, qui dit rechercher « l’humour » et le côté « décalé ». Si la moitié des créateurs ont été renouvelés, la place des Terreaux, vaisseau amiral de la fête, a été confiée à une valeur sure. Après avoir glacé, puis brulé les façades de cette place emblématique en 2009, avec une scénographie plus inquiétante que joyeuse, Marie-Jeanne Gauthé reprend du service. Pour sa troisième participation - elle a plongé l’année dernière la place de la République dans un bain vert avec des sirènes et autres fusées - cette diplômée des Arts déco revient avec Transe nocturne, où les chevaux de la fontaine Bartoldi, rendus fous par la pleine lune, se livrent à une folle équipée à travers les façades de la place.

Autre place emblématique, Bellecour est souvent le parent pauvre de la fête, incapable de trouver chaussure à son (immense) pied. Cette étendue de 6 hectares retourne cette fois-ci entre les mains de celui qui a fait son bonheur en 2007 avec I love Lyon. Une installation restée dans les annales et sur toutes les couvertures de calendriers et autre beaux livres. Après cette boule à neige géante, Jacques Rival, qui a également déjà fait flotter une souris rose et un fauteuil sur le Rhône, prend cette année de la hauteur avec I love clouds. L’œuvre sera la surprise de l’édition 2012, tellement les organisateurs sont restés discrets à son sujet. On sait tout juste que Louis XIV sur son cheval lévitera entre ciel et terre, accroché à un immense bouquet de ballons lumineux.

Si la place des Jacobins passe son tour pour cause de travaux, on retrouvera la cathédrale. Débarrassée de ses échafaudages, d’un teint plus éclatant que jamais, Saint Jean sera le théâtre d’un hommage rendu à ceux qui l’ont bâtie : tailleurs, charpentiers, maçons, ferronniers... La cathédrale se révélera alors telle qu’elle fut il y a des siècles. Une œuvre signée Daniel Knippler, qui avait déjà mis en lumière l’église Saint-Nizier en 2008 et l’Hôtel de département en 2010.

Sur l’autre rive du Rhône, le théâtre des Célestins se transformera cette année en flipper géant où la boule, au cours de se péripéties révélera les différents éléments architecturaux de la façade. S’il n’est pas facile de succéder à l’installation Perspectives lyriques qui fut LA sensation de l’édition précédente, l’Urban flipper n’en reste pas moins ludique et interactive, puisque ce sont les visiteurs eux-mêmes qui l’actionneront à l’aide de buzzers. Chaque partie durant entre 60 et 90 secondes, une quarantaine de personnes devrait pouvoir jouer par heure.

L’interactivité semble décidément le maitre mot de cette 13ème édition de la Fête des lumières. En plus du flipper, les visiteurs pourront jouer au mythique Pacman place Saint Anne (Lyon 3ème), voir carrément composer leur propre œuvre lumineuse sur la façade de la gare Saint-Paul et repartir avec une photo de leur création.

Après avoir signé un retour aux origines de la lumière en se transformant en une mer de feu, le parc de la Tête d’or revient cette année à quelque chose de plus classique en accueillant près de 200 sculptures lumineuses en résilles de fer représentant autant de géants, fantômes et sorcières.

Plus intimiste, l’animation Elephantastic a tout du coup de cœur. Un éléphant monumental, saisissant de réalisme, s’engouffrera sous les voutes du passage Ménestrier entre Rhône et Presqu’île. Une invitation au voyage signée Mathilde Leca et Catherine Garret, deux jeunes graphistes lyonnaises. Elles ont déjà participé à deux reprises à la Fête des lumières dans le cadre du programme Superflux.

Après avoir accueilli la fusée de Tintin et les sirènes de Marie-Jeanne Gauthé, la place de la République sera cette année le théâtre d’un étrange ballet de personnages lumineux, représentant une place de village peuplée par 69 êtres faits de tubes de lumière. Discussions, danses mais aussi altercations animeront les échanges.

Transformé deux fois déjà en champ de fleurs, la place Pradel fera cette année la part belle au peuple de la nuit. Une multitude de pairs d’yeux scruteront les visiteurs, comme autant de chats tapis dans l’ombre.

La colline de Fourvière et de Saint Just communiquera cette année avec le bord de Saône en renvoyant la lumière entre la basilique et la passerelle du Palais de justice, ainsi qu’entre le lycée Saint Just et l’église Saint Georges. Précision : pour apercevoir le rayon vert porte bonheur de cette dernière installation, il convient de se placer précisément au n° 3 du quai Tilsitt.

Théâtre, de par le passé, de spectacles d’une féerie éblouissante, la place Ambroise Courtois (Lyon 8ème) accueille cette année le projet Déambule de la compagnie Stulugatnuch. Acrobates, danseurs et bulles géantes raconteront l’histoire d’un jeune dormeur invité par Morphée à rejoindre le monde merveilleux des songes. D’autres spectacles animeront la Cité internationale, le parvis René Descartes (Lyon 7ème) et la place du marché du 5ème.

Les lumignons du cœur se vendront cette année au profit d’Unicef. On les trouvera uniquement le 8 décembre devant l’église Saint Nizier.

La Fête des lumières « qui rayonne de plus en plus dans le monde », selon Gérard Collomb, coûte cette année 2,5 millions d’euros, financés pour moitié par des partenaires privés.

Info : tout le programme et bande d’annonce sur www.fetedeslumieres.lyon.fr

Photos : Ville de Lyon

Publié le : lundi 24 octobre 2011, par Michael Augustin

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