Entre 2008 et 2013, le Grand Lyon a dépensé 2,7 milliards d’euros pour réaliser de nouveaux équipements, soit 450 millions par an en moyenne. Une manne qui a permis entre autres la construction du nouveau tunnel de la Croix-Rousse, l’aménagement des rives de Saône et la rénovation de la rue Garibaldi. Durant les six années à venir, la communauté urbaine sera beaucoup plus près de ses sous. Seuls 250 millions sont prévus en moyenne annuelle.
La faute aux dotations de l’état, en chute libre. Elles passeront de 368 millions d’euros en 2011 à 228 millions en 2017. Pour pallier ce manque à gagner, le Grand Lyon s’apprête à jouer sur tous les tableaux : impôts, emprunt, dépenses. Si le pourcentage n’est pas encore connu, le principe d’une hausse d’impôts, tant pour les particuliers que pour les entreprises, est ainsi d’ores et déjà acquis. La collectivité compte également intensifier le recours à l’emprunt et souhaite solliciter des fonds européens pour ses futurs projets.
Elle va surtout être amenée à faire le tri dans ses investissements, quitte à en abandonner certains et à en différer d’autres. On en saura plus en octobre quand la programmation pluriannuelle des investissements (PPI) sera connue.