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Le Grand stade n’est toujours pas financé

OL Land : la première pierre peut-être avant l’été

Tout va bien, les travaux avancent, était en somme le message que Jean-Michel Aulas a voulu transmettre à la cinquantaine de journalistes conviés à une visite de chantier. Si les premiers tractopelles ont effectivement fait leur apparition au Montout à Décines, le financement du projet n’est toujours pas bouclé. Explications.

Si les travaux ont bel et bien débuté sur le terrain qui doit accueillir le futur stade des Lumières, ils ne sont pas le fait de l’Olympique Lyonnais. D’un côté, le Grand Lyon a effectivement commencé à déplacer un bassin de rétention d’eau qui se trouve sur l’emprise du projet. De l’autre, l’État a lancé les fouilles préventives préalables à la construction de l’échangeur 7 de la rocade Est. Mais en ce qui concerne les travaux qui incombent au club, seuls quelques accès chantier ont été réalisés.

En cause, un recours déposé contre le permis de construire, qui complique la vie à l’OL. D’un côté, il ne facilite pas les négociations avec les banques, censées avancer 270 millions d’euros, de l’autre il fait patiner les pourparlers avec Vinci.

Le géant du BTP doit en effet prendre une participation (49% au maximum) dans la Financière du Montout, la filiale d’OL Groupe qui porte le projet. En échange, Vinci doit y injecter jusqu’à 100 millions d’euros. Or, en raison du recours déposé, les négociations qui devait aboutir le 30 avril dernier, ont été prorogées d’un an. « Nous espérons signer fin mai », avance toutefois Gilbert Giorgi, le président de la Foncière du Montout.

La seule chose qui semble actée entre l’OL et Vinci est le prix de la construction du stade : 297 millions d’euros. Un montant auquel il faut ajouter le coût du terrain et les constructions annexes : centre de loisirs (karting, golf, bowling...), clinique du sport et centre de remise en forme. Le budget total s’élève à 450 millions d’euros.

Autre inconnue : la participation financière de l’OL. Le groupe devra apporter au bas mots 80 millions d’euros. En a-t-il les moyens ? « Si on s’est lancé dans un tel projet, on a évidemment de quoi le faire », affirme Jean-Michel Aulas en guise de réponse. Certes, sauf que depuis 2007, la trésorerie du groupe a fondu comme neige au soleil, passant de 150 millions à 36 millions d’euros.

L’aide pourrait venir du naming qui consiste à donner au stade le nom d’un sponsor. « Il y a des avancés concrètes », souligne le président du club, sans plus de précisions. Des contacts au Moyen Orient et en Chine ont été évoqués.

Malgré ces incertitudes, Jean-Michel Aulas espère toujours poser la première pierre « avant l’été » et inaugurer le stade « à l’intérieur de la saison 2014/2015 ».

Le projet en chiffres :

- 58 000 places
- 6000 places VIP
- 105 loges, dont 80 louables à l’année
- 4 terrains extérieurs
- 1 terrain couvert
- 1 terrain avec tribune (1500 places), accessible aux clubs locaux
- 2 hôtels : 2 et 3 étoiles (entre 100 et 150 chambres)
- 1 musée consacré à l’OL
- 1 boutique OL (1000 m²)

Photo : © Michael Augustin

Publié le : mercredi 2 mai 2012, par Michael Augustin

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1 commentaire pour cet article


  • Pauvre BATARD (libre à moi de qualifier, au sens figuré, surtout si le mot est si bien adapté, ce vocable qu’il soutient comme n’étant pas une insulte)

    ce pauvre petit homme confond rêve et réalité
    et s’offusque volontiers qu’on doute de lui sur sa sincérité et son honnêteté.
    Par contre, il ne s’offusque nullement sur sa façon de vider les poches des contribuables pour faire, au détriment de ceux-ci et à force de faire du lobbying (dont je ne parlerai pas ici) auprès d’élus socialistes séduits puis acquis aux privilèges capitalistes (il faut dire qu’il y a mis le paquet ce lobbyer !) d’immenses plus-values immobilières lui, un des quatre associés majoritaires d’une société purement commerciale cotée en bourse, figurant dans la liste des 500 plus grandes fortunes de France.

    le rêve fait vivre, ne lui otons pas !
    la réalité n’a malheureusement pas été légitimée par les payeurs : les contribuables (pour mémoire ; 400 millions d’euros d’infrastructures spécifiques (au seul usage de OLG) qui devraient légalement être mis à sa charge, sans oublier le manque à gagner sur un terrain qui est donné à vil prix par simple décision de son copain COLLOMB, (qui fait preuve de ne jamais avoir découvert quoi que ce soit, surtout ce qu’est le bien public)

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