Le sondage n’a rien donné

UMP : vers l’organisation d’une primaire ?

Patatras. La méthode choisie par la fédération UMP du Rhône pour éviter une guerre fratricide a fait plouf. En effet, le sondage réalisé la semaine dernière auprès de 800 électeurs lyonnais pour départager les cinq candidats à la candidature municipale n’a rien partagé du tout. Pire, il a montré le gouffre qui sépare l’opposition de l’exécutif en place.

Dans un mouchoir de poche. Selon les chiffres publiés par le Progrès, tous les candidats n’obtiendraient qu’entre 27% et 31% au premier tour des municipales 2014. Face à une concurrence aussi faiblarde, Gérard Collomb passerait le second tour haut la main avec 60% à 63%.

En terme de notoriété, ce n’est pas mieux. Nora Berra, Georges Fenech, Emmanuel Hamelin ne sont connus que de 49% à 52% des sondés. Surprise, et de taille, 69% ignorent Michel Havard. L’ex-député est pourtant le chef de file de l’UMP au Conseil municipal. Un manque de notoriété qui se répercute, sans surprise, sur la côte de popularité. Seuls 21% ont une bonne opinion de l’élu du cinquième, contre 8% en ayant une mauvaise. Dans ce classement, c’est Nora Berra qui surnage avec 35% de bonnes opinions, devant Georges Fenech (31%) et Emmanuel Hamelin (28%).

Que faire maintenant ? L’idée d’une primaire pourrait refaire surface. Elle aurait le double avantage de faire connaitre les candidats auprès du public lyonnais et de départager les postulants de manière démocratique. Avec le risque de faire aussi bien qu’au niveau national...

Une conférence de presse des cinq candidats est prévue vendredi 29 mars.

Publié le : jeudi 21 mars 2013, par Michael Augustin