« Gérard Collomb a volé leur rêve aux Lyonnais », a clamé Emmanuel Hamelin, en guise de fil rouge de son exposé. Et l’élu d’égrener les dossiers sur lesquels il estime que le maire de Lyon a échoué : Confluence (« le secteur le plus embouteillé de Lyon à certaines heures »), Grolée (« une friche commerciale »), Hôtel-Dieu (en manque d’« équilibre économique »), ou encore la Part-Dieu, le Grand stade, la Sacvl et la Cité de la gastronomie. Sans oublier de critiquer « la méthode même de Gérard Collomb », qui « n’écoute pas les Lyonnais ».
Primaire ou pas primaire ?
Conscient qu’il n’est pas seul à briguer l’investiture de l’UMP, le conseiller municipal de la Croix-Rousse reste favorable à l’organisation d’une primaire ouverte à Lyon, dont il souhaite le déroulement en avril ou mai, l’UMP prévoyant d’investir ses candidats en juin.
De nombreuses inconnues persistent toutefois, en commençant par la participation ou non de l’UDI. « Nous sommes cousins germains très proches », note Emmanuel Hamelin, favorable à la participation de la formation borlooiste. Reste qu’à l’UMP, les candidatures commencent à se multiplier. Outre l’élu de la Croix-Rousse et Michel Havard, déclarés de longue date, Nora Berra et Georges Fenech viennent de se mettre sur les rangs, tandis que le maire d’Oullins François-Noël Buffet y songe également.
Pour s’imposer, Emmanuel Hamelin compte organiser des rencontres dans chacun des arrondissements, accompagné de ses « référents ». Ces militants locaux sont toutefois plus ou moins novices sur la scène politique lyonnaise. « On ne va pas y aller les mains dans les poches, mais avec des réflexions » promet le candidat à la candidature. « Nous allons faire des annonces à chaque réunion. »