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Urbanisme

Flou artistique autour du déménagement de la friche RVI

Il n’y a plus grand monde à la mairie pour s’engager sur la date du 15 septembre censée marquer le déménagement des occupants de la friche RVI. Les quelques 400 artistes, comédiens et plasticiens, qui doivent quitter l’ancienne usine de camions pour intégrer une tout aussi ancienne fabrique de textile, l’usine Lépine, sont dans le flou. Tandis que la SEPR, qui veut récupérer le terrain, s’impatiente.

« Les gens ici sont fatigués », soupire Céline Eyquem, l’une des porte-parole de la friche. Car si les préparatifs du déménagement n’avancent guerre, les réunions, elles, s’enchaînent. L’objectif des pourparlers s’apparente néanmoins à une quadrature du cercle : faire rentrer les occupants de l’actuelle friche dans des locaux 10 fois plus petits. Du coup, la mairie tranche dans le vif. Exit tous ceux qui n’ont pas déposé de « projet » artistique à la mairie. 19 collectifs avaient fait cette démarche. Il n’en reste plus que 5 ou 6, soit tout de même encore quelque 150 artistes. Ensuite, ceux qui avaient choisi la friche comme lieu d’habitation, soit une cinquantaine de personnes, sont priés de poser leur baluchon ailleurs.

Enfin, pour les heureux élus, la mairie essaie d’organiser une rotation, pour réussir à caser tout le monde. Sans trop de succès pour l’instant, car les problèmes sont légions : l’insonorisation des salles de répétition, les horaires (le nouveau site est censé fermer la nuit), la répartition des espaces etc. « Une usine à gaz », soupire-t-on au cabinet de Georges Képénékian, l’adjoint à la culture qui a hérité du dossier.

Les dates limites se succèdent

Ces derniers mois ont été le théâtre d’un concours d’effet d’annonces de la part de la mairie. Initialement, les artistes avaient pour ordre de quitter les lieux le 31 juillet. Une date purement fantaisiste, puisque le site de rechange de la rue Lamartine n’appartient à la ville que depuis le 1er septembre. Puis, compte tenu de sa petite taille, « d’autres sites » devaient émerger, à Tarare par exemple. Rien ne s’est concrétisé à ce jour.

« Il reste à sécuriser le lieu et à le mettre aux normes », a précisé Georges Képénékian, à l’occasion d’une visite de l’usine Lépine en juillet. Mais impossible de connaître la nature des travaux à effectuer dans cet immeuble, ni leur durée. « Soyez rassuré que tout sera aux normes quand les artistes aménageront », se contente d’affirmer Dominique Mancini, la directrice de cabinet de l’adjoint à la culture. Selon Thierry Philip, maire du 3ème, interrogé fin août par la Tribune de Lyon, aucun calendrier n’était alors encore défini pour les travaux.

La friche sur surveillance

Depuis le 18 août, police et vigiles privés patrouillent aux alentours de la friche afin de filtrer les entrées et sorties. Suite à une brève occupation du parking par des familles Roms, la mairie a fait poser 2 rangée de blocs en béton (photo), condamnant l’accès aux espaces extérieurs.

Une fois les frichards partis, la Société d’Enseignement Professionnel du Rhône (SEPR) qui occupe déjà la partie sud du tènement, doit récupérer le reste du terrain pour y installer un campus de la formation professionnelle. La SEPR qui accueille 3000 élèves qu’elle forme à 65 métiers différents, est actuellement éclatée sur 3 sites. D’ici à la rentrée 2012, elle souhaite regrouper tous ses élèves sur un seul et même campus. 10 000 m² supplémentaires devront alors être construits sur le terrain de la friche, qui s’ajouteront aux 30 000 m² existants. Pour respecter ce calendrier, le chantier doit impérativement commencer au premier trimestre 2011. Or, les travaux préparatoires, prévus cet été, n’ont pu être menés que partiellement, du fait de la présence des frichards.

Photo : © lyon-info.fr

Publié le : jeudi 9 septembre 2010, par Michael Augustin

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2 commentaires pour cet article


  • Flou artistique autour du déménagement de la friche RVI 11 septembre 2010 à17:26, par fgio

    La SEPR, qui veut récupérer le terrain, a déjà eu la partie démolie (il y a 8 ans) de l’usine RVI, soit 40 000 M2, en bail amphitéotique pour 99 ans (normalement réservé aux agriculteurs). C’est à dire qu’elle ne l’a pas acheté au grand Lyon, mais loué, à quel prix ? (1 euro par an ??) à Collomb. Dans quel intérêt ?? Bouygues, le groupe Vinci ??
    La mairie y retrouvera ses petits, surtout au moment des élections ... Ou pour construire une piscine privée...
    Dormez bien, gentils lyonnais, ON s’occupe de vos affaires ..

  • La date du 15 septembre est encore une fois irréaliste et ne consite qu’a mettre une certaine pression comme les 60 semmelles de béton, empechant l’acces des indésirables Roms, au parkink, mais les 2 semelles rue feuillat n’empeche pas seulemment que les Roms s’installent...
    Depuis le debut des reunions sur notre relocalisation,un calendrier prevoyant notre deménagement ainsi que l’aménegement de Lamartine est demandé à la ville de Lyon (afin de preparer une transition des plus courte), car certains y sont prêt, demande tjrs restée sans reponse à part "au plus vite"...la sepr est menée egalemment en bateau, les futurs riverains de Lamartine s’inquietent (ceux de Feuillat peuvent aussi, entre futurs travaux à l’amiante et futures soirées etudiante sans fin, ils vont nous regretter !...), et nous sommes une actualité dont G. Kepenekian se serait bien passé...(question des de la multitudes d’endroits et de lieux que la ville possede mais qu’elle laisse à la prospection parfois des decennies, laissant nombre d’assos et d’artistes sdf, -Lyon avait dans les subprimes ?- Prenons les ! Bordel, ces endroits sont à NOUS citoyens endormis de bonne conscience, comme on a fait pour RVI on à rien demandé !ça les arrangerait non ?) Chers citoyens nous sommes encore à rvi pour un moment..., mais nous aimerions travailler dans un autre contexte de pressions diverses,notamment pour la preparation de la biennale et dans une autre ambiance glauque que celle qui s’installe progressivement à la friche, pas le fait des artistes. On va finir par laisser nos ateliers aux Roms, et aux punks à chiens, à bon entendeur.

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