« Vous ne voulez pas me louer un bureau ici », a plaisanté le sénateur-maire en arrivant dans l’espace réception au 26ème étage de la Tour Incity. Profitant de la vue plongeante sur la partie déjà requalifiée de la rue Garibaldi, et secondé de l’urbaniste en chef Alain Marguerit, il a alors présenté les grandes lignes des travaux à venir.
Le nouveau tronçon de 500 mètres de long reprendra les caractéristiques du premier (800 mètres) : trois voies de circulation au milieu, bordées d’un côté d’un couloir de bus et de l’autre d’une piste cyclable, avec des bandes plantées afin de séparer le tout. Seul différence : la largeur disponible, entre 25 et 30 mètres ici contre 55 mètres entre Vauban et Bouchut. Conséquence : les trottoirs seront moins larges et le couloir de bus seulement unidirectionnel au niveau de la piscine Garibaldi.
La place des Martyrs de la Résistance restera en revanche telle qu’elle est, en attendant l’extension de l’école Léon Jouhaux en 2019/20. La mairie prévoit notamment d’aménager une cour de récréation sur cette place, tandis que la rue des Rancy sera prolongée pour rejoindre Garibaldi.
Vingt mois de chantier
Le calendrier des travaux de voirie se découpe en trois phases : la déviation des réseaux souterrains (eau, électricité, gaz) entre mai et septembre 2016, le comblement de la trémie sous la rue Paul-Bert entre octobre 2016 et juillet 2017 et l’aménagement des espaces latéraux (trottoirs, couloir de bus, piste cyclable, bandes vertes) entre juillet et décembre 2017.
Pendant ces travaux, la circulation automobile sera restreinte sur les espaces disponibles, tantôt les contre-allées, tantôt les trois voies centrales, tandis que le C7 empruntera par moments la rue voisine André-Philip dans le sens sud-nord.
Une fois cette deuxième phase réalisée, restera le troisième tronçon, compris entre les rues d’Arménie et Berthelot, de loin les plus important, puisqu’il s’étend sur quelque 1500 mètres. Alors que les études préalables devaient initialement commencer durant le mandat en cours, il ne se passera finalement rien avant les prochaines élections municipales de 2020. Tandis que Gérard Collomb se met d’ores et déjà à rêver au prolongement « un jour » de cet aménagement au sud jusqu’à Gerland.