Le document couvre le Grand Lyon, la Communauté de communes de l’est lyonnais et celle du pays d’Ozon, ainsi que Marennes, Chaponnay, St-Pierre-de-Chandieu et Toussieu, soit un total de 72 communes où habitent aujourd’hui 1,32 millions d’habitants. En 2030, ils seront 150 000 de plus. Pour accueillir les nouveaux arrivants, le SCOT prévoit la construction de 150 000 logements, dont 50 à 60 000 HLM.
Refusant un développement à la parisienne en couronnes, construites par vagues successives, et pour préserver les zones vertes et agricoles existantes, Le SCOT s’engage sur une plus forte densification de l’habitat « autour des lignes de transport en commun », a souligné Gérard Collomb. Avec comme objectif de « construire une ville des courtes distances plus sobre sur le plan énergétique ».
Le texte qui vient d’être voté s’impose aux autres documents d’urbanisme, comme les plans locaux d’urbanisme (PLU), les programmes locaux de l’habitat (PLH) et les programmes de déplacements urbains (PDU), qui doivent être adaptés. Il ne s’agit pas d’un « SCOT isolationniste », a précisé Gérard Collomb, car il tient compte des 10 autres SCOT de la future « aire métropolitaine lyonnaise », qui s’étendra de Lyon à Saint-Étienne pour comprendre 3 millions d’habitants.