Le centre, installé dans l’immeuble Domilyon, au pied du Métro Stade de Gerland, peut accueillir jusqu’à sept équipes de chercheurs, qui occuperont les lieux pour des durées de trois ans renouvelables. Parmi les premiers locataires figure la société grenobloise ImmunID, associée à deux autres entreprises, Innate Pharma et Transgene, au sein du projet Platine. « Nous nous sommes implantés ici, pour bénéficier de la visibilité européenne du centre », confie Nicolas Pasqual, son président, « mais aussi en raison de la proximité des grands groupe pharmaceutiques et des infrastructures dernier cri qu’offre le laboratoire ».
Imaginé en 2005 par Christophe Mérieux, alors président du pôle de compétitivité Lyon Biopôle, jusqu’à sa brutale disparition en 2006, le Centre d’Infectiologie aura finalement mis quatre ans à sortir des cartons. Mis réellement sur les rails en octobre 2007, les travaux ont commencé un an plus tard et auront duré neuf mois. Il a ouvert ses portes le 1er avril dernier, pour être inauguré officiellement le 15 juin. Sur les 5,7 million d’euros qu’aura coûté le projet, 3,7 ont été financés par le Grand Lyon. En 2012, il devra voir la naissance de son grand frère, le Centre d’Infectiologie 2, prévu à quelques encablures du premier, et quatre fois plus grand. Du budget d’environ 40 millions d’euros, il reste cependant encore la moitié, la partie privée, à trouver, précise Philippe Archinard, l’actuel président de Lyon Biopôle.