« Il n’y pas de fatalité au mal-logement ou à l’expulsion » entend-on au mégaphone. Ils n’étaient toutefois qu’environ 200 personnes à manifester samedi 12 mars place Bellecour contre les expulsions locatives. En plus des associations (ATD Quart Monde, CSF...) et des syndicats (CGT, FSU...) quelques politiques sont venus soutenir la manifestation, à l’instar de Bernard Genin, maire de Vaux-en-Velin, Béatrice Vessiller, conseillère municipale de Villeurbanne ou encore Christian Falconnet, adjoint à la sécurité à la mairie de Vénissieux. Tous était réunis derrière la banderole unique où on pouvait lire pas d’expulsion sans relogement.
Le cortège a démarré à Bellecour, avant de traverser le pont de la Guillotière, remonter le Cours de la Liberté et finalement arriver devant la préfecture, où plusieurs barrages de police attendaient les manifestants. Une délégation a été envoyée afin de discuter avec le préfet des moyens mis en place pour éviter aux personnes et familles de se retrouver à la rue. Les manifestants ont notamment réclamé un arrêté interdisant toute expulsion locative.