C’est aussi vendredi qu’expirent les anciens accords d’entreprise, soit 15 mois après leur dénonciation par la direction. La direction a alors laissé aux syndicats jusqu’à vendredi midi pour signer le projet d’accord et les nouvelles propositions. Faute d’entente avec les syndicats, c’est la convention collective qui prendra le relais.
Ces nouvelles propositions concernent les cinq points les plus cruciaux aux yeux des syndicats : la récupération des week-ends travaillés, l’organisation des congés payés, l’affectation des conducteurs, la gestion des pauses, ainsi que certaines primes et congés exceptionnels. Si les syndicats reconnaissent que la direction a lâché du lest, ils estiment tout au plus, qu’il y a « matière à négocier » et à suspendre les arrêt de travail d’ici décembre. Car, tant qu’un accord global n’est pas trouvé, les syndicats continuent à brandir la menace d’une nouvelle grève le 8 décembre et lors des week-ends avant Noël.
Toujours est-il que le mouvement, unitaire jusqu’à présent, commence à se fissurer. La CFDT, engagée dans des négociations bilatérales avec la direction, parle désormais « d’avancées sociales », et a quitté l’intersyndicale. En revanche, la seule signature de la CFDT ne suffira pas à valider l’accord, qui doit recueillir au moins 30% de la représentativité syndicale. Et la CFDT ne pèse que 16%.
Prévisions
Vendredi, le trafic devrait être peu perturbé. Sur le réseau métro, le service sera assuré à 96 %, et même à 100% pour les lignes C et D. Le tramway fonctionnera à 92 % (100% sur le T4) et 70 % des bus rouleront.