Une fois entrés le point de départ et d’arrivée, le logiciel calcule le trajet et indique les moyens de transports à prendre, leurs horaires de passage, en tenant compte d’éventuels retards, mentionne perturbations ou travaux (ce que ne sait pas faire le site Internet des TCL), et affiche sur une carte (Google Maps), comment se rendre au point de départ, ou à destination.
Lyon a été sélectionné pour ce projet pilote, grâce à « la qualité extraordinaire de son réseau », affirme Jean Coldefy, consultant de la société Algoé, à l’origine de Mobiville. « Lyon est un modèle en ce qui concerne l’interconnexion des transports en commun », renchérit Bernard Rivalta, non sans fierté. « Nous suivons tous nos 1000 bus et nos trams en permanence via satellite ».
Le projet a, pour l’instant, coûté 1,6 millions d’euros, dont 500 000 payés par le Sytral et autant versé par le ministère des transports. La mise au point du système a duré deux ans. S’il est d’ores et déjà testé par une centaine de personnes, le Sytral n’envisage pas de le commercialiser avant 2011. Son prix n’a pas encore été fixé. « Le plus bas possible », souhaite néanmoins Odette Garbrecht, administratrice du Sytral. Il sera alors directement facturé par les opérateurs de téléphonie mobile.