La nouvelle organisation comprend la création de lignes express sur des axes fréquentés, mais non desservis en train. Avec un nombre d’arrêts réduit, elles doivent garantir des temps de trajet rapides et une fréquence élevée (au moins un car toutes les demi-heures). La première ligne express sera mise en service le 1er septembre sur l’axe Colombier-Saugnieu - St-Laurent-de-Mure - St-Bonnet-de-Mure - Grange Blanche.
De manière générale, les lignes seront organisées de manière à rabattre les voyageurs vers la gare ou le métro le plus proche, en évitant au maximum de pénétrer au cœur de l’agglomération lyonnaise.
Autre nouveauté, les 402 lignes scolaires seront désormais accessibles à tout le monde. 18 d’entre elles, verront même leur parcours modifié, afin de desservir certains centres-bourg, pôles d’activité et de loisirs. Leurs horaires restent toutefois calés sur ceux des établissements scolaires.
De la même manière, l’abonnement scolaire donne désormais accès à l’ensemble du réseau et notamment au nouveau service à la demande. Avant, les navettes allaient de centre-bourg à centre-bourg. Peu pratique. Désormais, elles viendront prendre les usagers au plus près de chez eux. « Il y aura une dizaine de points d’arrêt par commune », précise Denis Longin, porte-parole du Conseil général. « Cela permettre aux jeunes d’être autonomes et d’aller seuls à leur centre sportif et revenir ».
Le nouveau système a été expérimenté depuis 3 ans dans 4 secteurs (Monsols, Lamure-sur-Azergues, Le Bois-d’Oingt et les Monts du Lyonnais). « Un succès formidable », assure Denis Longin. Pour réserver son trajet, il convient d’appeler la veille avant 15h. Dès la rentrée, ce nouveau service sera accessible aux habitants de Colombier-Saugnieu, Genas, Jons, Pusignan, St-Laurent-de-Mure et St-Bonnet-de-Mure, avant d’être généralisé à tout le département à partir du 1er juillet 2013.
Si le déplacement coûte 38 euros au département, le prix du ticket unitaire reste, lui, à 2 euros. La nouvelle offre se fait à coût constant assure le département qui dépense 97 millions d’euros par an pour les transports en commun.