Aguicheur. La Marche des salopes est un phénomène qui nous arrivé tout droit de Toronto. La première Slutwalk a eu lieu en avril en réaction aux propos d’un policier canadien, conseillant aux jeunes femmes d’éviter des tenues affriolantes pour ne pas se faire violer. La marche vise à dénoncer le sexisme et lutter contre la culpabilisation des victimes d’agressions sexuelles. Départ à 13h30 de Jean-Macé.
Au bout du rouleau. Une demi-heure plus tard part de Bellecour une manifestation contre le « harcèlement » des Roms. Elle fait suite aux expulsions qui ont eu lieu à Gerland, Saint-Fons et Villeurbanne. « Empêchés de s’asseoir, de se reposer, dans l’impossibilité de manger ou de boire, les Roms ont erré à la recherche d’un endroit où s’installer », déplorent les associations. Les manifestants sont priés de venir munis d’un baluchon.
A l’attaque. Dans un genre plus ludique : une bataille d’eau géante en centre-ville. Rendez-vous est donné à 15h place de la Bourse pour les instructions. Le lieu des hostilités est encore secret. Chaque belligérant doit se munir d’un pulvérisateur propre rempli d’eau.
Altermondialiste. De passage à Lyon, Arnaud Montebourg, candidat à la primaire socialiste, compte haranguer les foules lors d’un stand-up à 15h30 aux Terreaux. Il enchaînera à 19h30 par un meeting à l’Astroballe.
A bout de souffle. 10 km, semi-marathon ou marathon, 3 distances sont proposées sous un ciel a priori bienveillant. Les organisateurs jurent leurs grands dieux d’avoir appris des erreurs de la première édition, lorsque le départ groupé avait dégénéré en un joyeux tohu-bohu. 12 000 coureurs étaient inscrits vendredi midi, soit à peine plus qu’il y a un an. Et le marathon reste le parent pauvre de Run in Lyon avec quelques 1100 dossards réservés. Les inscriptions sont toutefois encore possibles jusqu’à samedi soir au village santé à Bellecour.