Pour mémoire, les discothèques sont autorisées à ouvrir de midi à 7h du matin, mais ne peuvent plus servir d’alcool à partir de 5h30. Trouvant l’heure de fermeture des bars (4h) trop tardive, le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) avait alors saisi le tribunal administratif, qui lui a donné raison.
Le préfet avait alors réunis les patrons de bars et de boîtes pour tenter d’arracher un consensus. En vain. « Les patrons des boîtes de nuit aimeraient que les bars n’existent pas », avait ironisé Jean-François Carenco, un brin dépité. Il a alors pris un nouvel arrêté coupant la poire en deux.
Les bars peuvent toujours ouvrir jusqu’à 4h, mais doivent observer une heure blanche sans alcool à partir de 3h. Puis, ils doivent fermer leurs portes pendant 5 heures, comme les discothèques, pour ne rouvrir qu’à partir de 9h du matin.
Un compromis qui satisfait l’association Sauvez la nuit, qui réunit nombre d’établissements lyonnais. Dans un communiqué, elle salue « la décision juste et clairvoyante de Monsieur le préfet Carenco pour la sauvegarde de l’emploi et de l’attractivité de la ville de Lyon ».
Interrogé sur d’éventuels recours, Jean-François Carenco a répondu : « je ne les crains pas, j’essaie de les gagner. »