« Les perspectives ne sont pas mauvaises », s’est réjoui le sénateur-maire. Et ceci malgré le gel des dotations de l’Etat pendant les 3 prochaines années. Le redémarrage du secteur immobilier et la baisse des taux d’intérêt entrainant une diminution du poids de la dette permettent au premier magistrat d’envisager l’avenir avec sérénité. Les droits de mutation, issus des ventes d’appartements devraient ainsi rapporter 7 millions d’euros de plus qu’en 2010. Et la dette, qui est passée de 434 à 410 millions d’euros, son niveau le plus bas depuis 2005, ne coûtera cette année que 11 millions d’euros à la collectivité contre 14 millions en 2009.
Standard & Poor’s satisfait
L’agence de notation américaine a révisé de stable à positive son appréciation des engagements à long terme contractés par la ville de Lyon, en raison d’une « capacité de désendettement sensiblement meilleure que prévue ». Elle salue ses « bonnes performances financières [...], ses marges de manœuvre budgétaires significatives, ainsi que la qualité de sa gestion financière et de son pilotage budgétaire. » L’agence laisse entendre qu’elle pourrait passer la note de la ville de AA à AA+ en 2014 si les performances restent bonnes.