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Accueil > Economie > Prêts toxiques : Oullins et Feyzin dans le collimateur
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Suite aux révélations de Libération

Prêts toxiques : Oullins et Feyzin dans le collimateur

C’est une véritable bombe qu’a lâché Libération (21/9). Le quotidien national dit s’être procuré un fichier confidentiel de la banque Dexia crédit local (DCL), qui recense les 5500 collectivités locales et établissements publics ayant souscrit les fameux prêts toxiques entre 1995 et 2009. Des prêts dont les taux d’intérêt ne sont pas fixe mais indexé parfois sur des valeurs hautement spéculatives, impossibles à maîtriser par les responsables locaux, comme des options sur taux de change et même le franc suisse. Selon Libération, ces prêts comportent le risque de « couler totalement » les collectivités concernées. Et de mettre en péril des dizaines de services publics : crèches, écoles, collèges, voirie, ramassage des ordures. La région lyonnaise n’échappe pas au phénomène.

Si Lyon et Villeurbanne ne semblent pas concernées par ces prêts toxiques, d’autres communes de l’agglomération ont sauté à pieds joints dedans. Sur la carte qu’affiche Libération sur son site, elles sont marquées d’un point rouge, signifiant un surcoût de plus de 20% par rapport aux estimations initiales : Oullins et Feyzin. Et Dexia n’est pas la seule banque à leur avoir vendu des produits douteux.

Feyzin

Toujours selon les informations du quotidien, la commune de Feyzin a souscrit en 2007 trois prêts d’un montant total de 16,751 millions d’euros auprès de trois organismes : UBS, HSBC et Dexia. Des prêts qualifiés de « complexes », indexés sur des « options sur cours de change », « options sur écart de taux CMS » et « options sur taux d’intérêt ». Aujourd’hui, ces trois prêts engendrent un surcoût pour la ville entre 11,45% et 41,03%. Au total cela représente 4,172 millions d’euros, soit 24,91%.

Oullins

Le tableau n’est pas beaucoup plus rose à Oullins. Trois prêts souscrits en 2007 et 2008 auprès de Barclays et JP Morgan ont flambé de 25,42% en moyenne, soit un surcoût de 2,751 millions d’euros pour la ville. C’est Barclays qui décroche le pompon avec un prêt indexé sur des options sur cours de change, qui a gonflé de 38,81%.

Huit autres communes sont mentionnées par Libération, avec des fortunes diverses. Si le surcoût reste anecdotique à Chassieu (0,03%), il ne l’est pas du tout à Craponne (8,48%) et Sathonay Camp (9,92%). Les autres villes tirent leur épingle du jeu avec plus ou moins de difficultés : Tassin la demi Lune (4,75%), Sainte Foy les Lyon (8,61%), Vénissieux (2,89%), Meyzieu (6,34%) et Vaulx en Velin (3,95).

Carte : Libération

Publié le : mercredi 21 septembre 2011, par Michael Augustin

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