Marginalisé au sein de sa propre fédération, après avoir perdu les élections internes, Richard Morales n’assurait ses fonctions vice-présidentielles plus que sur le papier. Fin mars, il avait donc officiellement démissionné pour que son nom ne soit plus « associé à celui de Cyril Isaac Sibille ou encore à celui d’Eric Lafond », respectivement président et vice-président du mouvement départemental. A l’époque il attendait encore l’issue du Conseil national « et les décisions salutaires qui auraient pu redonner un quelconque espoir à ce bateau ivre qu’est devenu le Modem et son capitaine national. » La nouvelle organisation votée lors du congrès orangiste ne lui a visiblement pas donné satisfaction. Si bien qu’il a décidé de se rallier au sénateur centriste Jean Arthuis.
Jean Arthuis, sénateur de la Mayenne avait lui aussi claqué la porte du MoDem pour fonder une énième formation centriste, dans le but de « prendre part au rassemblement de tous les centristes, du NC au MoDem, et peut-être aussi les centristes et les radicaux de l’UMP », comme il l’a confié au Figaro (12 avril). D’abord créée sous forme associative, l’Alliance centriste se mue en parti politique le 27 juin 2009. Sa branche rhodanienne compte des MoDem de droite tels que le secrétaire d’état Michel Mercier, la sénatrice Muguette Dini, ou encore les conseillers communautaires Christophe Geourjon et Marc Augoyard.