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Un avion en panne, un autre surbooké

Royal Air Maroc laisse des passagers sur la paille

Dimanche soir, l’aéroport Saint-Exupéry était en émoi. Plusieurs familles, qui avait acheté le jour même leur billet pour Casablanca, n’ont pas pu embarquer, manque de place. La faute à une panne informatique. A l’aéroport, le ton est monté et une vingtaine de gendarmes et policiers ont dû intervenir pour bloquer l’accès à l’appareil. Une histoire ubuesque qui n’a été résolue qu’au milieu de la nuit.

« Ma mère doit partir à Casablanca car son père est mourant ! » Il est minuit et Fayçal Hamimou est à bout. A 18h, il était arrivé à l’aéroport lyonnais avec son frère pour accompagner leur mère. Or, les hôtesses refusent de la laisser monter à bord, l’avion étant complet. Pourtant, la veille dame possède un billet valide, acheté le matin même sur le site Internet de Royal Air Maroc. Sauf qu’il n’aurait jamais dû être en vente. Une panne informatique lourde de conséquences.

Tout a commencé la veille. Le vol Royal Air Maroc AT721 pour Casablanca est annulé, l’avion en panne, n’est pas venu. Les passagers sont alors logés à l’hôtel. Ils doivent patienter 24 heures, le temps de faire venir un autre avion. La compagnie crée alors un autre numéro de vol : AT 6721, dont le départ est prévu dimanche à 21h50. Or, ce vol, dédié uniquement aux passagers laissés en plan la veille, et donc complet, se retrouve en vente sur le site web de la compagnie. 4 familles auraient réservé des places dans le journée de dimanche. Et ont été refoulées lors de l’embarquement.

Sur place, les hôtesses de Royal Air Maroc se contentent alors de conseiller aux voyageurs de se faire rembourser et de revenir un autre jour avec un autre billet. La tension monte, l’aéroport fait intervenir les forces de l’ordre, qui brandissent leur bombes de gaz lacrymogène pour calmer les contestataires. Tous se résignent et rentrent chez eux. Tous, sauf Fayçal et sa mère, décidés à embarquer coûte que coûte, en raison de l’urgence familiale. Ils ont dû attendre 0h40 avant que la veille dame ne soit finalement autorisée à monter à bord. « Ils se sont débrouillés pour lui trouver une place », soupire, soulagé, le fils.

Photo : DR

Publié le : lundi 4 juillet 2011, par Michael Augustin

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