La ville de Villeurbanne s’est portée candidate pour expérimenter une diminution du rayonnement des antennes relais à 0,6 volts par mètre. Ce seuil, considéré comme « valeur de précaution » par des scientifiques européens, a été préconisé depuis une dizaine d’années par plusieurs associations telles que Priartem (Pour une réglementation des implantations d’antennes relais de téléphonie mobile).
« L’expérimentation permettra d’étudier le rapport entre le rayonnement des antennes relais, le fonctionnement des téléphones portables et ses répercussions sur la santé des populations », indique la mairie de Villeurbanne. Dans un premier temps, des tests évalueront la qualité de service, la couverture réseau et le nombre d’antennes nécessaires. Des essais grandeur réelle vont ensuite être réalisés.
Lors du « Grenelle des ondes », la proposition de l’association Les Robins des Toits de tester les répercussions d’une diminution du rayonnement des antennes relais dans quelques villes volontaires avait en effet été retenue par Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat en charge de l’écologie.
Soulignons que la Ville de Villeurbanne avait déjà signé une lettre d’engagement avec les trois principaux opérateurs de téléphonie mobile (Orange, SFR et Bouygues). « Elle prévoit une information et une transparence totale sur toute nouvelle installation d’antenne, la possibilité de faire mesurer par un organisme indépendant le champ électromagnétique des antennes déjà installées et l’interdiction d’installer des antennes sur les bâtiments municipaux, dont les écoles et les équipements pour la petite enfance », poursuit-on à la mairie.