« Nous sommes la région de France la plus infestée, notamment en zone urbaine », souligne Alain Chabrolle, président d’Air Rhône-Alpes. 200 000 personnes ont dû être traitées pour des problèmes d’allergie l’année dernière. Les principaux symptômes sont des rhinites, conjonctivites et trachéites qui peuvent parfois déclencher des formes d’asthme.
L’ambroisie fleurit généralement de début août à fin septembre. Il suffit de quelques grains par mètre cube d’air pour que les symptômes allergiques apparaissent chez les personnes sensibles.
La plante se reconnaît à ses feuilles très découpées, vertes des deux cotés. Ses branches sont souvent ramifiées et velues. Les fleurs de l’ambroisie sont vertes claires. Sa hauteur varie entre 10 et 150 cm en fonction du sol sur lequel elle pousse. On la trouve notamment dans les champs, cultivés et en jachère, le long des routes, sur les zones fauchées et en bordure des rivières et des étangs.
Pour signaler la présence de cette plante très envahissante, les rhônalpins peuvent se connecter au site www.signalement-ambroisie.fr, utiliser une application gratuite pour smartphone (iPhone et Android 4) ou alerter les services compétents par courriel (contact[arobase]signalement-ambroisie.fr) ou téléphone (09 72 37 68 88). Les signalements sont directement transmis à la commune ou au référent ambroisie concerné qui coordonnera les actions d’élimination de la plante.
Par ailleurs, la préfecture précise que chaque commune est responsable de faire respecter l’obligation de destruction de l’ambroisie. Les propriétaires ou exploitants de terrains, qu’ils soient publics ou privés, particuliers, entrepreneurs, carriers ou
agriculteurs, ont donc la charge de détruire l’ambroisie avant sa floraison.
L’enjeu est de taille. Pour la seule année 2013, les coûts de santé liés à l’allergie à l’ambroisie sont estimés à 15,5 millions d’euros en Rhône-Alpes.