« Ils sont propres, silencieux, passent partout et sont faciles à manier », se félicite Thierry Philip, vice-président au Grand Lyon en charge de la propreté. La communauté urbaine a acheté 4 petits camions-benne et loue 6 balayeuses, entièrement électriques. Leur coût de fonctionnement se situe entre 90 cts et 1,20 euros pour 100 km, contre plusieurs euros pour les engins traditionnels. « Ils sont totalement silencieux, ce qui est appréciable en ville », ajoute Thierry Philip. Le camion-benne s’annonce ainsi par un petit sifflement, tandis que la balayeuse fait simplement entendre le frottement de ses brosses. Ces nouveaux engins seront notamment déployés à la Confluence, éco-quartier oblige, ainsi qu’à la Cité Internationale et à la Part-Dieu.
Le train pour le papier recyclé
Les papiers, journaux et magazines mis dans le bac vert, soit 20 000 tonnes par an collectés dans l’agglomération, sont recyclés dans un centre de retraitement à Golbey dans les Vosges. Jusqu’à présent, le transport se faisait par la route. Le Grand Lyon a profité du renouvellement du marché pour imposer un acheminement « par une voie alternative ». Ainsi, depuis juin, 3 trains par semaine quittent le hangar du port Edouard Herriot, où les balles de papier (1 tonne chacune) sont entreposées en provenance des 2 centres de tri du Grand Lyon (Rillieux et Saint-Fons). La suppression de 900 transports annuels en semi-remorque, permettent d’économiser 300 tonnes de CO2 par an, affirme la COURLY.