A programme de ce parcours vert : plusieurs maisons des champs et de plaisance en région lyonnaise, une champignonnière nichée dans d’anciennes galeries souterraines à Caluire, une randonnée découverte à la Mulatière ou encore un documentaire sur Rousseau diffusé au Musée Gadagne.
Deux instituts de formation horticole ouvrent également leurs portes aux curieux : le Centre de formation et de promotion d’Ecully et le lycée professionnel de Dardilly.
A Lyon, on pourra visiter le jardin partagé du centre d’échanges de Perrache, installé sur les terrasses du bâtiment. Un jardin suspendu, où de nombreuses allées permettent de cheminer entre les massifs de fleurs et les pelouses arborées. Des visites guidées suivies d’un atelier de jardinage sont proposées (réservation obligatoire).
A la Guillotière, l’îlot Amaranthe, un espace artistique, de jardinage et d’expérimentation environnementale propose, lui, des ateliers découverte, cueillettes et dégustations de plantes et fleurs comestibles inattendues, animés par les habitants-jardiniers.
Un guide qui vient de paraître, recense l’ensemble des lieux emblématiques à découvrir dans les agglomérations de Lyon, Saint-Étienne, Vienne et Bourgoin-Jallieu. Offert durant les Journées du patrimoine, il sera ensuite disponible au prix de 4 euros dans les offices de tourisme.
Des classiques…
Un grand nombre d’autres portes s’ouvrent également aux Lyonnais curieux de l’histoire de leur ville. En tête, les incontournables : Hôtel de ville, Opéra et Musée des beaux arts.
L’Hôtel de ville accueille cette année une exposition du Centre d’histoire de la résistance et de la déportation, en travaux. Une douzaine de panneaux illustrent les temps forts de cette rénovation, complétés par certains objets de la future exposition et une série de photos inédites.
Il est bien évidemment possible de visiter librement les salons de ce bâtiment construit entre 1646 et 1672 par Simon Maupin, et de jeter un coup d’œil dans le bureau de Gérard Collomb. Dimanche de 14h à 16h30, la batucada Enfermez-les Dehors animera la cour de l’Hôtel de ville avec une performance de rue au rythme de la samba. En 2011, 14 000 visiteurs avaient arpenté les travées du lieu.
Presque autant, 12 000 personnes, se sont pressées au Palais Saint-Pierre qui abrite le Musée des beaux arts. Cet ancien couvent bénédictin transformé depuis 1803 en musée, comprend 70 salles. En visite libre, il est possible samedi et dimanche de 10h à 18h de (re)découvrir les chefs d’œuvre du musée.
Autre classique de chaque édition, l’Opéra (6600 visiteurs en 2011), propose toutes les 30 minutes des visites guidées du grand foyer, de la grande salle et de l’amphithéâtre. Détruit en 1826 par un incendie, le bâtiment a été reconstruit en 1831. Il fut réaménagé entre 1989 et 1993 par Jean Nouvel qui l’a notamment doté de sa verrière.
Autre lieu du pouvoir ouvert ces jours-là : la préfecture, qui accueille également l’Hôtel de département. Ce bâtiment, inauguré le 18 août 1890 comprend notamment un escalier d’honneur, inspiré de celui de l’Opéra Garnier de Paris, de grands salons de plus de 30 m de long au décor fastueux de dorures, bustes et peintures, éclairés par 8 lustres pesant chacun près d’une tonne ; antichambres et autres salons. Des visites guidées sont programmées à 10h30, 14h00 et 16h00. Des visites libres sont également possibles à l’aide d’une brochure remise gracieusement au public.
… et des inédits
Mais la 29ème édition des Journées du patrimoine apporte également son lot de sites participant pour la première fois. Et pour certains, sans doute aussi pour la dernière, en tout cas sous leur forme actuelle.
C’est le cas de l’ancienne prison Saint-Paul. Rachetée par l’Université catholique, qui compte la transformer en campus, elle ouvre aux Lyonnais ses cellules, parloirs et autres coursives, ainsi qu’une exposition montrant les futurs bâtiments universitaires.
Autre nouveauté, toute aussi éphémère : le chantier du Musée des confluences. Gigantesque puzzle tridimensionnel de plus de 100 000 pièces, il devra s’achever en novembre 2013. C’est donc sans doute la dernière occasion de voir des centaines d’ouvriers assembler les 17 000 plaques en inox et 1500 vitres qui formeront ce cristal-nuage, imaginé par les architectes autrichiens de Coop Himmelb(l)au.
Le samedi, le chantier pourra aussi être scruté côté fleuve grâce à des balades en bateau gratuites et commentées. Départ depuis l’embarcadère quai Rambaud (Base Naving’Inter côté
Saône).
Les transports, qui étaient à l’honneur en 2011, ne seront pas en reste. La SNCF ouvre ainsi les portes du Technicentre TGV de Lyon/Gerland, où les trains à grande vitesse se font ausculter, entretenir et réparer (navettes possibles depuis la gare de Perrache), tandis que les TCL font visiter l’atelier de maintenance de la ligne D à Vénissieux et le poste de commandement du réseau de tram à Saint-Priest.
Info : www.grandlyon.com/jep/