Cette SEM devra soutenir financièrement les projets d’énergies renouvelables dans la région, en échange d’une participation. En plus de réduire les émissions de CO2, elle aurait l’avantage d’ouvrir une nouvelle source de financement pour le budget régional, explique Gérard Leras, président du groupe des Verts rhône-alpins. Qui n’exclut pas que le région devienne un jour fournisseur d’énergie propre.
De plus, l’élu souhaite que la région montre l’exemple dans ses domaines de compétences, par exemple en équipant ses lycées de panneaux photovoltaïques. Une simple question de volonté politique, estime le chef écologiste. Qui voit encore une autre source d’énergie : la méthanisation dans les lycées agricoles. Ce procédé transforme des déchets agricoles en énergie. « C’est aberrant qu’on ne le fasse pas encore », juge l’élu. Outre la source d’énergie, Gérard Leras y voit aussi un moyen de sensibiliser les futurs agriculteurs aux énergies renouvelables.
INES
En revanche, les Verts s’opposent aux subventions prévues pour l’Institut national de l’énergie solaire (INES), puisque cet organisme n’a pas encore voté ses statuts. l’INES regroupe le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), le CNRS, l’Université de Savoie et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Créé en 2006, il a pour mission de promouvoir et développer l’utilisation de l’énergie solaire, particulièrement dans le bâtiment. La proposition de subvention est « inacceptable sur le fond et le contenu », estime Gérard Leras, en raison d’un manque de « transparence et de démocratie interne » à l’INES.