Les deux parties se sont rencontrées vendredi dernier, puis à nouveau lundi et mardi. Si l’attribution de Lyon et Villeurbanne à des entreprises privées semble entérinée, les négociations portent maintenant sur la pénibilité et notamment sur le travail du samedi.
Lundi, la direction générale du Grand Lyon avait proposé d’accorder aux agents 2 samedis libres sur 3, voire 3 sur 4, soit plus que le proposition initiale qui portait sur la moitié des samedis chômés.
« Gérard Collomb a bougé », commente un responsable syndical, qui estime que « les agents ont été entendus, respectés ». S’y ajoute le manque à gagner après plus de 2 semaines de grève, difficile à digérer en temps de crise.
La dernière proposition du Grand Lyon prévoit la mise en place dès le 4 avril d’une commission qui doit étudier la fin du ramassage le samedi dans les villes périphériques. Actuellement, 9 villes périphériques sont collectées 6 jours sur 7 : Bron, Ecully, Rillieux, Caluire, Vaulx-en-Velin, Saint-Priest, Vénissieux et Francheville.
Les éboueurs doivent se prononcer mercredi matin à la prise de service. Ils diront s’ils acceptent cette proposition de compromis ou s’ils poursuivent la grève.