Sa vie bascule le jour où un groupe de musiciens, mené par la belle et révoltée Sanna, décide d’exécuter une œuvre musicale apocalyptique en utilisant la ville comme instrument de musique. Ici point de fusillades ni d’explosions. Un braquage de banque tourne au happening et une prise d’otage dans un hôpital à la performance. Les instruments du monitoring deviennent des synthétiseurs et la peau de l’abdomen du patient remplace celle d’une caisse claire. Warnebring se voit alors confier sa première enquête policière musicale.
Prolongement scénarisé du court-métrage Music for an Apartment and Six Drummers, le film questionne avec humour la pollution sonore de nos cités. Jouant habilement avec les codes de l’intrigue policière, avec ses traques, ses courses-poursuites et ses policiers qui arrivent systématiquement après le coup, l’histoire a néanmoins du mal à tenir la longueur. La mise en scène est propre mais lisse. Reste l’interprétation jouissive d’un scénario cocasse, qui fait de ce film une œuvre attachante, avec sa touche de poésie urbaine.
– Long-métrage suédois
– Réalisé par Ola Simonsson, Johannes Stjarne Nilsson
– Avec Bengt Nilsson, Sanna Persson, Magnus Börjeson...
– Durée : 1h42
– Sortie : 29 décembre