Longue de 9 m et large de 5 m, la structure est portée à bout de bras par une grue montée sur une semi-remorque. Entièrement ouverte, sans le moindre grillage de sécurité, elle comprend au milieu une sorte de cuisine improvisée et tout autour, 22 fauteuils pour accueillir les convives. Solidement harnachés, certes, ceux-ci se retrouvent assis au-dessus du vide.
La montée ne manque ainsi pas d’impressionner certains participants, au fur et à mesure que le sol se dérobe sous leurs pieds. Une fois la première émotion passée, on est toutefois vite récompensé par une vue panoramique à couper le souffle sur la Confluence et la Saône, tandis que Fourvière et le Crayon se dessinent à l’horizon.
Place au menu concocté par Laurent Bouvier, président des Toques blanches lyonnaises et Bruno Bluntzer, charcutier de la maison Sibilia : jambon maison et gratons lyonnais, gâteau de foie de volaille au coulis d’écrevisses, sabodet aux lentilles, puis cervelle de canut et tarte aux pralines. Le tout accompagné d’une sélection de Beaujolais du domaine de Thulon proposé par Carine Jambon.
Sans oublier un concours de bons mots qui fusaient alors au tour de la table. « Qui ne saute pas n’est pas Lyonais » répondait ainsi à « On peut fermer la porte, il y a un courant d’air » ou « Elles sont de quel côté, les toilettes ? ».
Malgré la bonne humeur et l’air d’altitude, ce fut par un ouf de soulagement que nombre des convives accueillent le retour sur la terre ferme, après une petite demi-heure passée dans les airs.
L’attraction, qui se poursuit toute la journée, avec notamment aux fourneaux : Christian Têtedoie, Christophe Marguin et Matthieu Viannay, est malheureusement complète. Quelque 30 000 personnes auraient participé au tirage au sort.