Depuis 2002, le Lou Rugby évolue en Pro D2. Après avoir frôlé l’année dernière la montée en première division (le club avait échoué en finale des play-offs contre La Rochelle), Yvan Patet s’est dit cette année armé « sportivement et logistiquement pour une montée en Top 14 ». Or, intégrer l’élite française ne veut pas seulement dire des adversaires plus prestigieux, mais aussi une plus grande fréquentation des matchs et une plus grande couverture médiatique.
En moyenne, un match de Top 14 est suivi par 13 000 spectateurs. Or, le stade Vuillermet ne compte que 4600 places. Un stade provisoire de 7998 places va alors être construit à la Plaine des États-Unis à Vénissieux. Deux tribunes accueilleront les spectateurs à l’Est et à Ouest, mais également les médias, dont les conditions de travail seront améliorées. Ainsi, une loge sera réservée à Canal +, qui diffuse les matchs de rugby en exclusivité. Le stade comprendra également un restaurant, ouvert toute la semaine, et un parking de 400 places. En y ajoutant celles du Carrefour de Vénissieux et du parc relais de Parilly, la capacité les soirs de match sera ainsi de 1700 places de stationnement.
Le stade ne sera toutefois que « temporaire ». Fabriqué par GL Events, qui le louera au Lou Rugby pendant trois à quatre ans, il est entièrement démontable. Car le Lou lorgne toujours le stade de Gerland (40 000 places) où il compte s’installer si jamais l’OL s’exile à Décines. En attendant, des discussions sont en cours pour que le Lou puisse disputer, dès la saison prochaine, les plus grandes affiches à Gerland, soit sept matchs maximum.
Quant à la Plaine des États-Unis, une enquête publique se déroulera du 13 avril au 13 mai à la mairie de Vénissieux pour que les riverains puissent poser leurs questions et exprimer leur avis sur l’arrivée du stade dans leur commune.
