« J’ai mis mon uniforme de grand chef de l’armée qui veut du mal à Babar », a-t-il d’abord plaisanté, désignant le costume d’apparat dont il était vêtu. Des propos en référence à Rataxès, roi des rhinocéros et ennemi du petit héros aux grandes oreilles.
Avant de rappeler que sur les 6 tests effectués sur chacune des deux éléphantes de la Tête d’or, 3 pour l’une et 1 pour l’autre se sont révélés positifs. « Pour être sûr, il faut faire une autopsie », a-t-il ajouté, insistant sur le peu de fiabilité des tests pratiqués sur des pachydermes vivants. Avant de s’écrier : « S’il y a quelqu’un de malade, c’est moi qui irai en taule, pas Stéphanie de Monaco, ni Brigitte Bardot. »
Les deux éléphantes sont suspectées d’avoir contracté la forme transmissible à l’homme de la maladie. Le préfet avait alors pris un arrêté d’abattage qui a suscité beaucoup d’émotion. Gilbert Edelstein, patron du cirque Pinder et propriétaire des bêtes a déposé en décembre un recours devant le conseil d’état, après avoir perdu en première instance. De plus, il a saisi le conseil constitutionnel d’une question prioritaire de constitutionnalité, a révélé le préfet. Bien que ces recours ne soient pas suspensifs, Jean-François Carenco a promis d’attendre leur dénouement. Dont le délai peut être long.